Chain DLK

Une partie des chroniques et interviews qui ont été recueillies entre 1999 et 2004. Certaines sont traduites en VF, les autres restent en version originale pour le moment.


Chain DLK

Je connais ton histoire et je vais la mettre comme intro à cette interview. Je voudrais savoir : Tu as commencé en tant que trio, ensuite quand tu as fait « Visions » vous étiez un duo, et maintenant tu es un projet solo.
Peux-tu expliquer si ces trois phases ont influencé ta musique et comment ?

Oui. En tant que trio nous avions des points de vue différents concernant la musique et nous avions dû nous adapter les uns aux autres. Mais nous étions influencés par le son Industriel. Nous avons fait un morceau en trois jours qui s’intitule « Ave Tenebrae », un morceau minimaliste Indus, que l’on peut entendre sur la compilation Darklife No1. Ensuite, un membre (Ghost) est parti pour continuer son projet solo (Androgyne Indigo), nous sommes toujours bons amis et nous avons l’intention de travailler ensemble dans le futur. Je suis resté avec Denis, qui a pris soin du son sur les démos 1 & 2.

Il a participé sur une chanson, dont il a écrit les paroles et co-écrit la musique (Météores). Ensuite j’ai travaillé seul dans un très bon studio pour mixer et chanter  sur mon premier album CD « Visions ».

Pour le nouveau single et la nouvelle démo, j’ai été influencé par la Trip Hop et l’Industriel. J’ai vraiment trouvé mon propre son qui ne ressemble à aucun autre.

 

Peux-tu parler de la scène suisse Gothique-Electro, juste pour faire comprendre à nos lecteurs du milieu d’où tu viens ?

Ce n’est pas si génial, il y a beaucoup de gens qui aime ce genre de musique, mais très peu qui en joue.

Nous sommes à peu près 400 personnes dans le Dark en Suisse, ce qui est peu. La Suisse n’est pas très Underground, la majorité des gens sont immergés dans le Hip Hop ou la Techno-Dance. Nous leur faisons peur...Aaaaah ! ! !

Les radios en Suisse refusent de passer ma musique, parce que c’est trop sombre pour eux, (Mais ils idolâtrent Céline Dion, 2 BE 3 et leurs semblables)... Bon ! Arrêtons d’être une langue de vipère...